Atelier Energies et Santé - "Stratégies pour une santé optimale" |
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Nous sommes ce que nous mangeons, notre corps est constitué de ce que lui apporte la nourriture.
Et cette nourriture est également le carburant qui le fait fonctionner.
Mais notre alimentation peut être la meilleure ou la pire des choses. Elle peut - et doit - nous apporter tous les éléments qui vont constituer notre corps, tous les nutriments qui vont lui fournir l'énergie de la vie, et toutes les "informations" nécessaires à la vie. Mais si elle est de mauvaise qualité, mal préparée, "ingérée" sans conscience et en quantité excessive, elle peut devenir un véritable poison, cause de perte de vitalité, de vieillissement prématuré, et d'un grand nombre de maladies... Car il faut bien comprendre que toutes les cellules qui composent notre corps doivent être parfaitement nourries, doivent recevoir tous les jours, le carburant qui leur permettra de fonctionner correctement. Ce super-carburant (micro-nutriments - protéines, vitamines, minéraux, oligo-éléments, etc...) est absolument indispensables au bon fonctionnement de notre corps, et donc à notre “ SANTÉ OPTIMALE”, et doit impérativement nous être apportés par l’alimentation, par ce qu’on mange. |   |
Les grands dossiers :
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Alimentation
Diététique
Digestion
Nutrition Nutrithérapie Erreurs alimentaires qu'est-ce que tout cela veut dire ? quelles sont les différences ?? |
L'alimentation :
L'alimentation, globalement, c'est tout ce qu'on mange, tout ce qu'on boit... TOUT... TOUT ce qui passe par la bouche et arrive dans l'estomac, bon ou mauvais...
L’alimentation désigne donc tout ce qui touche à la nourriture, alimentation solide et également alimentation liquide (celle qui est contenue dans les aliments et l’eau de boisson) mais également de tous les excès en alcools divers, sucres, laitages, "jus de fruits", et autres...
L’être humain étant naturellement omnivore, il est censé avoir une alimentation diversifiée, comportant des fruits, des légumes, des céréales (dont le pain), des produits laitiers(ou laitages), mais aussi, n’en déplaise aux végétariens, de la viande et du poisson.
Cependant, l’alimentation humaine relève également de pratiques culturelles très différentes d’un endroit à l’autre du globe, et les "habitudes alimentaires", bonne ou mauvaises, qui souvent se sont crées par nécessité (climat, disettes, isolement de certaines régions, etc...) sont transmises de génération en génération (et quand on conseille à certaines personnes d'éliminer un aliment en particulier - par exemple les pâtes - on sentend répondre : mais c'est impossible ! dans ma famille on a TOUJOURS mangé comme ça !!).
Mais de nos jours, la mondialisation a tendance à les uniformiser sous forme de ce que l’on appelle communément la "malbouffe". De plus certaines pratiques alimentaires jusque-là très minoritaires se développent rapidement, comme le végétarisme, véganisme, le crudivorisme et d'autres.
► Jusqu'à ces dernières années, on nous a rabâché qu'il suffisait de manger "équilibré" pour obtenir la totalité des éléments dont le corps a besoin. C'était à peu près vrai il y a un siècle, il y a 50 ans, quand on allait chercher nos aliments à la ferme, et que la surexploitation par l' agriculture industrielle n'avait pas encore totalement appauvri les sols. Les légumes et les fruits étaient cueillis mûrs et consommés sur place, sans aucune transformation ni manipulation, les vaches mangeaient de l'herbe, les poules picoraient des graines et couraient après les insectes ...
Mais tout a changé, nos sociétés ont changé, nos habitudes ont changé, la planète a changé.
Les vaches ne mangent plus d'herbe, les poules ne savent plus ce que c'est qu'un insecte...
On assiste de nos jours à un déséquilibre profond dans notre alimentation. Dans l'un de ses derniers rapports, l'Organisation Mondiale de la Santé constate que, en moyenne, dans nos pays, notre alimentation, trop riche, trop grasse, trop sucrée, ne nous apporte plus que 25% des nutriments indispensables !
De plus, cette alimentation industrielle n'apporte plus aucune information positive (car l'alimentation apporte aussi des informations) mais apporte au contraire des informations "négatives" dues à la souffrance des animaux et à l'usage irresponsable de produits chimiques, et au fait que l'on consomme beaucoup trop d'aliments venus de "l'autre bout du monde" (créateurs de beaucoup d'énergie grise", et de produits "exotiques" auquels notre organisme n'est pas habitué...
► "si vous mangez des fraises en janvier, quand il fait moins 10° dehors, c'est donner à votre organisme l'information que c'est le printemps et qu'il fait chaud. Vous sortez et vous attrapez la grippe !"
La Diététique :
La diététique, c'est le choix des aliments selon des critères bien précis, et propres à chaque personne en fonction de l'état de sa santé, de sa flore intestinale, de son système digestif en général, ainsi que certaines règles valables pour tout le monde : associations alimentaires, chaleur de cuisson, horaires des repas, etc... etc... -   c'est incontournable, et c'est d'ailleurs l'une des bases de notre coaching santé.
Mais alimentation et diététique, n'ont qu'une seule raison d'exister : apporter à notre corps tous les "nutriments" dont il a besoin.
Il ne faut surtout pas confondre "diététique" et "régime".   Il est impératif au contraire de tourner résolument le dos aux régimes draconiens et frustrants qui au fil des décennies passées ont fait la démonstration de leur échec et des dégâts qu'ils ont causés sur la santé.
Il ne s'agit pas de régime, mais de changer ses habitudes alimentaires, et de ré-éduquer ses goûts...
Sans se priver, la diététique c'est :
- apprendre à choisir ses aliments en fonction de son type morphologique, de son métabolisme, de son état de santé et de son groupe sanguin.
- comprendre le fonctionnement de son organisme.
- apprendre les bases de l'alimentation "hypotoxique" (choix des aliments, préparation, cuisson)
- surveiller l' équilibre acide-base,
- savoir utiliser les plantes, et surtout les Plantes Adaptogènes, pour aider le foie à éliminer les toxiques,
- supprimer la constipation et l'encrassement de l'organisme.
- respecter des horaires de repas réguliers
- respecter l'importance de chaque repas (leger et protéiné le matin, nutritif et équilibré à midi, léger le soir)
- revenir à une alimentation plus naturelle et plus saine.
- Et l'une des premières règles de la diététique, est de consommer local, et de saison.
Se faire plaisir en mangeant, tout en diminuant les calories et produits nocifs ingérés, grâce à un choix judicieux des aliments consommés, allié à un mode de vie équilibré, c'est cela la diététique, c'est à la portée de tous, et c'est la toute première démarche à faire pour améliorer sa santé !
Quelques bonnes recettes diététiques :     https://www.naturosante.com/rubriques/recettes
La Digestion :
Notre système digestif fonctionne comme un alambic : il doit extraire de ce que l'on mange (de ce qui arrive dans l'estomac), TOUS les nutriments nécessaires à notre santé.
Mais encore faut-il que cette alimentation CONTIENNE ces nutriments (ce qui de nos jours n'est absolument pas certain) - et que notre système digestif soit CAPABLE de le faire, ce qui n'est pas toujours évident non plus.
Certains organes sont très fatigués, souvent la flore intestinale est "déséquilibrée" (dysbiose), etc...
Entre ce qui passe par la bouche et ce qui arrive aux cellules (toutes les cellules) il y a un TRES long et laborieux chemin...
Tout commence dans la bouche. En fait NON, pour assurer une bonne nutrition, cela commence d'abord par respecter des horaires de repas relativement fixes.
Bien sûr, idéalement c'est petit déjeuner avant 08h30, repas pricipal à midi et repas du soir léger entre 18 et 20 heures.
Mais si pour diverses raisons (professionnelles ou autres), vous ne pouvez respecter ces horaires, si par exemple vous prenez votre repas de midi à 14h00, ce n'est pas grave à condition que ce soit tous les jours à la même heure. Notre organisme a besoin de stabilité. Les organes se mettent en mode "actif" à des horaires précis auxquels ils sont habitués - auxquels on les a habitués.
►   Donc, condition N° 1 : essayer de respecter les horaires de repas.
►   Condition N°2 : respecter les repas. Chaque repas doit être un moment privilégié pendant lequel vous ne faites rien d'autre que de vous occuper de votre repas. C'est-à-dire manger dans le calme, en conscience, en ayant une pensée pour ce que vous mangez (dans un passé pas si lointain, on bénissait son repas), et ne pas faire autre chose en même temps (regarder la télé ou l'ordinateur, lire, répondre au téléphone, ou entretenir une discussion animée...)
►   Condition N°3 : Essayez de vous imprégner et de respecter autant que possible la petite phrase suivante, qui est la clef de la santé et de "l'antivieillissement" et qui devrait toujours rester présente à votre esprit :La clef de la santé, c'est "Restriction calorique, et optimisation nutritionelle"
La "restriction calorique" signifie ne pas surcharger votre estomac avec des aliments "lourds" et dont la digestion va demander beaucoup d'énergie et donc provoquer la création de beaucoup de "radicaux libres", c'est à dire du Stress Oxydatif, mais privilégier des repas équilibrés, légers et simples.
L'"optimisation nutritionelle" sera assurée par la prise de "compléments nutritionnels" de qualité "orthomoléculaire" comme décrit dans le paragraphe suivant.
Ceci précisé, la digestion commence donc bien dans la bouche, par la mastication qui a deux objectifs : le premier est bien sûr l'écrasement des aliments (il faut mâcher assez longuement et lentement pour bien "écraser", broyer les aliments), et le deuxième est d'imprégner les aliments de salive (pH neutre = 7).
La salive est le premier "suc digestif" dont les enzymes imprègnent et dégradent certains aliments. L'amylase salivaire, qui dégrade les sucres complexes, est la plus connue de ce processus.
L'aliment arrive ensuite dans l'estomac, où il sera malaxé. L'estomac produit des sucs digestifs dont le pH doit s'adapter à l'aliment consommé : relativement basique pour les féculents, et très acide (pH = 1 à 3)pour digérer les protéines (surtout animales), C'est d'ailleurs l'un des grands points faibles du système digestif à notre époque. L'estomac doit également produire du "facteur intrinsèque", indispensable pour assimiler les vitamines du groupe B et principalement la B12.
L'estomac est l'organe le plus acide de la digestion. Les muscles de ses parois malaxent, déchiquètent les aliments. Ses sucs et ses enzymes, comme la pepsine ou l'acide chlorhydrique, détruisent les pathogènes éventuels - micro-organismes vivants que l'on ingère avec les aliments crus (salades, fruits, boissons) - et attaquent la décomposition des protéines.
Le "bol alimentaire" arrive ensuite dans l'intestin grêle, où les aliments continuent à être dégradés par les sucs intestinaux, hépatiques et pancréatiques. Et c'est dans l'intestin grêle que commence l'absorption des nutriments (glucides, lipides, protéines, mais aussi minéraux et vitamines).
Il est donc très important que le pancréas, le foie, la rate fonctionnent parfaitement et en harmonie. Et il faut aussi que les parois de l'intestin grèle (dont les cellules qui le composent doivent se renouveller entièrement toutes les 48 heures) ne soient pas "poreuses"...
Le côlon est la dernière étape du "bol alimentaire" avant expulsion des déchets. Il possède une flore riche et variée qui est chargée de rechercher et d'extraire les derniers nutriments à faire passer dans l’organisme à travers ses parois, de dégrader les résidus non digestibles de l'alimentation et d'en provoquer l'expulsion par les selles.
Les produits chimiques, synthétiques, dont notamment les résidus chimiques de produits non bio, perturbent la flore qui ne peut plus alors procéder correctement au processus d'élimination.
C'est dans l'intestin grèle et dans le colon, que se trouve la "Flore intestinale", c'est-à-dire les milliards de bactéries, champignons et autres micro-organismes qui participent activement à la digestion, et dont l'équilibre est primordial. Nous héritons tous à notre naissance de la flore intestinale de notre mère, (sauf les enfants nés par césarienne) et cette flore est particulière à chaque personne.
Il est extrêmement important de conserver cette "flore" en parfaite santé, mais malheureusement, la "malbouffe" actuelle, les produits chimiques contenus dans les aliments non BIOS, les excès de sucre, produits laitiers et autres, l'alcool, la pollution, la consommation régulière, excessive et souvent totalement inutile de médicaments, et en particulier d'antibiotiques, l'utilisation abusive de "probiotiques" inadaptés, et bien d'autres "misères" déséquilibrent cette Flore, ce qui provoque bien des problèmes digestifs, souvent bien difficiles à traiter...
La nutrition cellulaire :
Notre corps est constitué de milliards de cellules.
La cellule est l'élément de base du corps humain au même titre que la brique est l'élément de base pour la construction d'une maison. C'est la plus petite partie du corps, et c'est également un petit être vivant autonome qui naît, doit être nourri, se reproduit, et meurt.
Il faut impérativement comprendre que dans notre corps TOUT se passe au niveau cellulaire : la santé, la forme, la maladie, l'énergie, le vieillissement, la réception des informations ...
Mais nos cellules ne "mangent" pas des morceaux de viande, de légumes ou de pizza !   Pour être en forme, elles ont impérativement besoin de recevoir tous les jours une quantité exacte et parfaitement équilibrée de nutriments (protéines, vitamines, minéraux, etc...) qui leur sont indispensables pour fonctionner, et qui seront extraits de l'alimentation par la digestion, comme nous venons de le voir dans les paragraphes précédents.
Mais encore faut-il :Améliorer la qualité de notre alimentation, et donc de notre nutrition, et optimiser le fonctionnement de notre système digestif est devenu une nécessité vitale, ce qui de nos jours, passe obligatoirement par :
- Que notre alimentation contienne ces nutriments, ce qui n'est pas gagné !!
- Que le système digestif soit VRAIMENT et totalement efficace, ce qui est de plus en plus rare.
La nutrition orthomoléculaire :
C'est bien sûr la "Nutrition cellulaire", mais avec l'utilisation de produits parfaitement ciblés et choisis en fonction de leur qualité.
Pour pallier aux importantes carences de notre alimentation actuelle, et répondre aux exigences de notre vie "survoltée", il existe maintenant des "compléments nutritionnels" sous forme de tablettes ou de gellules qui contiennent en concentré les vitamines, minéraux, et autres nutriments, sous une forme parfaitement adaptée à nos besoins. C'est ce que l'on apelle "la nutrition orthomoléculaire", qui vient assurer l'optimisation nutritionelle dans le cas de restriction calorique.
Le mot "orthomoléculaire" a été inventé par Linus Pauling, grand physicien et grand sage, (le seul homme a avoir reçu deux fois le prix Nobel à titre personnel - Paix et Chimie), et dont les travaux et les ouvrages sur la vitamine C ont fait couler beaucoup d'encre et de salive ...
Voir également la page Origine de la nutrition orthomoléculaire
Orthomoléculaire vient du grec "ortho" qui veut dire "juste", l'hortomoléculaire essaie de rester au plus près de la nature, au plus près du bon sens, et n'utilise que des particules, des molécules, qui sont les mêmes que celles employées par la nature, le plus "juste" possible.
Quel que soit votre mode de vie et votre régime alimentaire, la nutrition orthomoléculaire s'applique à corriger les carences, à éliminer les toxiques, à améliorer les performances de votre organisme, à lutter contre l'oxydation des cellules, et à optimiser la prévention de la santé et du vieillissement.
Par l'utilisation de compléments nutritionnels corectement dosés - d'origine naturelle, et dont les moyens de production sont très strictement contrôlés, maîtrisés, et respectent des normes draconiennes - on apporte à l'organisme l'exacte quantité du nutriment nécessaire à une remise en forme.
L'approche "orthomoléculaire" met également en toute première ligne la lutte contre les "radicaux libres", principaux facteurs du vieillissement, par la prise régulière d'antioxydants ciblés, stratégie particulièrement efficace pour une prévention santé et surtout prévention du vieillissement et des maladies dégénératives qui y sont associées.
Mais ATTENTION :   Nutrition orthomoléculaire et diététique sont complémentaires, l'une ne peut se concevoir sans l'autre.
Voir "le régime crétois".
La nutrithérapie" :
Beaucoup plus "pointue", la nutrithérapie va encore plus loin. Comme son nom l'indique, elle va s'attacher à solutionner les problèmes de santé par la nutrition.
La doctoresse Catherine Kousmine fut une grande pionnière dans ce domaine...
Elle avait compris qu'il ne pouvait y avoir de résultats réels et durables dans le traitement des maladies chroniques de notre époque sans que l'organisme soit véritablement optimisé par une alimentation saine. Elle s'était rapidement rendu compte que la majorité des maladies sont la conséquence indirecte d'une alimentation progressivement dégradée et appauvrie en nutriments essentiels.
Elle avait observé que si une alimentation appauvrie était génératrice de troubles de santé, le retour à une alimentation saine se révélait être une arme thérapeutique TRES efficace, et que quelle que soit l'évolution de notre maladie, il est toujours possible, à défaut d'une guérison, d'obtenir une nette amélioration par un changement alimentaire radical.
Mais ATTENTION, il ne faut pas "jouer" avec les nutriments et "faire n'importe quoi". La nutrithérapie doit être appliquée et suivie par un médecin ou un naturopathe formés aux méthodes "orthomoléculaire", et se tenant régulièrement au courant des avancées dans ce domaine, car les compléments nutritionnels sont parfois utilisés à des doses beaucoup plus élevées que celles utilisée en nutrition normale.
Les erreurs alimentaires : Il y a plus de 2400 ans déjà, Hippocrate affirmait :
"Que ton aliment soit ton seul médicament"
essayons d'appliquer correctement ce principe fondamental...
* * * * * Quand on essaie de conseiller...
la modification des habitudes alimentaires, la suppression d'un aliment qui ne lui est pas favorable, et surtout l'élimination du gluten (pain, pâtes), du sucre, des produits laitiers et / ou des céréales à une personne présentant des problèmes de santé, on se heurte presque toujours à des réaction très "épidermiques" et à un scandalisé : "Vous ne pouvez pas me priver de ça !" comme si c'était "l'une de ses grandes raisons de vivre"...
Mais pour le drogué aussi, sa drogue est l'un "des plaisirs de la vie", et pourtant, sa drogue le tue...
Aussi difficile et presque "choquant" que cela puisse paraître nous devons accepter l'idée que nos goûts, nos habitudes culinaires et nos aliments de base ne sont plus en accord avec notre nature profonde, et garants de notre santé. Nous ne savons plus être à l'écoute de notre corps et de nos véritables besoins.
Nous devons être conscients que nos goûts ont été "pervertis" par toutes nos inventions culinaires, et par des siècles d'une alimentation qui au fil du temps, et bien sûr en fonction de bien des paramètres comme l'augmentation de la population, la sédentarisation, les disettes et parfois grandes famines, s'est éloignée de l'alimentation de nos ancêtres, de l'alimentation à laquelle des millions d'années d'évolution avaient adaptés notre organisme...
Rares sont encore les gens qui savent apprécier la saveur authentique, fine et légère des légumes ou des fruits naturels...
Celui dont la santé est menacée, ou celui qui souhaite vraiment mettre tout en oeuvre pour améliorer ou soutenir sa santé, sa vitalité et sa forme, devrait envisager une véritable "rééducation" de ses goûts, de la notion de "plaisir de la table"...
Quand on essaie de conseiller une modification de son alimentation, on s'entend régulièrement opposer des références aux habitudes et aux traditions familiales et / ou régionales, on nous dit : "dans MA famille, on a TOUJOURS mangé comme cela..."
Solidement ancrés depuis l'enfance dans leurs certitudes, et de manière inconsciente dans leurs fidélités familiales, les gens sont prisonniers des traditions (traditions qui n'ont bien souvent été imposées que par des difficultés liées aux problèmes régionaux et au manque de communications) et de leurs mauvaises habitudes, et n'acceptent que très difficilement de remettre en cause leur alimentation.
Or la mémoire collective et encore plus la mémoire familiale se trompe. Elle ne se réfère qu'à quelques générations, et au mieux, pour les plus sérieux, à quelques siècles.
Dans certaines régions, on nous dit qu'on a TOUJOURS consommé des pommes de terre, ou du maïs... des pâtes... des laitages, etc...
On oublie que les pommes de terre n'ont été importées en Europe que sous Louis XV, que le maïs vient de l'Amérique Centrale, (voir le dossier Céréales) que le blé n'était que très peu présent dans nos régions au moyen âge, et que le blé actuel n'a plus rien a voir avec le blé originel cultivé en ancienne Egypte (l'ingrain). Les pâtes on été "ramenées" d'Asie par Marco Polo.... etc...
L'agriculture et l'élevage ne se sont développés qu'il y a une dizaine de milliers d'années, et la cuisson il n'y a guère plus de 6000 ans.
En terme d'évolution, cela ne représente RIEN. C'est aujourd'hui.
Pour pouvoir parler d'une adaptation à des modifications de l'alimentation, on doit parler en centaines de milliers, voire en millions d'années...
Or pendant des millions d'années, nos ancêtres ont été des nomades, cueilleurs/chasseurs, ce qui signifie qu'ils mangeaient de la viande "sauvage", du poisson, des oeufs, du miel, des céréales sauvages, des légumes sauvages et des fruits. Le passage de la préhistoire à l 'histoire, du mésolithique au néolithique, de l'état "sauvage" à la "civilisation" se caractérise essentiellement par un changement d'alimentation. Des sédentaires agriculteurs-éleveurs vont supplanter les nomades cueilleurs-chasseurs.
Le phénomène a commencé, pour l'Ancien Monde il y a environ 9 000 ans en Asie Mineure, et pour le Nouveau Monde il y a environ 7 000 ans dans la région de Mexico.
On peut donc dire que notre famille humaine n'a JAMAIS consommé de maïs, de blé, de sucre raffiné, de lait de vache... et n'a JAMAIS mangé d'aliments cuits....
► La très mauvaise habitude de (trop) cuire les aliments, la consommation permanente et importante de sucres sous toutes ses formes, de laitages et de céréales nous a, au fil du temps, affaiblis et rendus dépendants de ces aliments comme on devient dépendants des drogues, de l'alcool ou de la cigarette....
. . . mais, comme l'a dit Einstein : "il est plus facile de dissocier un atome, que de se débarrasser d'un préjugé"
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