Atelier Energies et Santé - "Stratégies pour une santé optimale"

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L'importance de l'alimentation
pour vivre longtemps et en bonne santé




Panier de pommes

Je souhaite partager avec vous

une "Lettre" du Docteur Dominique Rueff,
à qui je tiens ici à rendre hommage.


Le docteur D. Rueff est un éminent médecin qui a toujours été TREs actif dans la prévention de la santé, et est l'auteur de nombreux livres sur le sujet.
Bien sûr, il est maintenant à la retraite, mais il n'en continue pas moins son travail d'information sur la santé, sur la nécessité de penser "prévention", et en particulier, prévention santé par la nutrition.

Il continue à publier régulièrement des informations très utiles par l'intermédiaire de
La Lettre du Dr Dominique Rueff
que je vous recommande vivement.




Le Docteur Dominique Rueff est un médecin pluri-disciplinaire, diplômé Universitaire de Cancérologie, et depuis des années un fervent défenseur de la prévention et de l'accompagnement nutritionnel et environnemental des maladies liées à l'âge.
Désireux de découvrir d'autres thérapeutiques et d'en mesurer les effets, il n'hésite pas à s'ouvrir vers d'autres connaissances comme la médecine chinoise, l'homéopathie, la phytothérapie et quelques autres. Dans ses "lettres" il nous fait partager son expérience, ses connaissances, ses espoirs et parfois ses doutes.

Je vous propose maintenant la dernière "Lettre" reçue du Docteur Rueff, lettre dans laquelle il nous parle de santé, et de prévention santé par la nutrition.   Lettre qui entre en résonance avec les pages   Nutrition   et   parlons santé



"J’ai découvert une publication fort intéressante.

    Le titre de cette publication, « Alimentation : préserver son métabolisme de base pour vivre plus longtemps en bonne santé », rejoint ce concept de « prévention active » que j’ai développé dans l’un de mes derniers livres et auquel je reste très attaché.

    Les deux co-auteurs introduisent leur propos en rappelant que « l’espérance de vie "en bonne santé", c’est-à-dire sans incapacité, reste très inférieure à l’espérance de vie. En France, en 2018, la première était de 63,4 ans pour les hommes et de 64,5 ans pour les femmes, tandis que la seconde atteignait 79,4 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes.»

    C’est de cet énoncé que surgit la question : comment modifier cette réalité ? Comment augmenter son espérance de vie en bonne santé afin de ne pas, ou le plus tard possible, être confronté à la maladie ?

    Le paradoxe de la nutrition préventive :
      On pourrait s’attendre à ce que la nutrition préventive, dont je vous parle régulièrement, ait un impact sur les populations vieillissantes. Or, on observe que les années de vie en bonne santé avant le décès n’augmentent pas : les maladies chroniques (diabète de type 2, stéatose hépatique, etc.), les maladies cardiovasculaires et les maladies de dégénérescence cérébrale comme Parkinson et Alzheimer, continuent d’handicaper les populations vieillissantes. De plus, certaines de ces maladies (comme le diabète) surviennent de plus en plus tôt.

    On peut avancer diverses explications :

    • Le manque d’éducation nutritionnelle, ou la mauvaise qualité de cette éducation ;
    • Une méconnaissance des effets potentiels des « conseils nutritionnels » et une grande confusion entre les programmes diététiques (tout ce qui concerne la régulation des apports alimentaires, les régimes) et les programmes nutritionnels (recherche et correction des déséquilibres en nutriments) ;
    • Les conséquences, en particulier chez les jeunes enfants, des abus de la publicité à propos de la malbouffe et des sucreries ;
    • Le manque de temps et de moyens conduisant à la consommation quasi-quotidienne de préparations industrielles ultra-transformées, trop salées, trop sucrées, trop énergisantes, etc.
    • Le laisser-aller et la résignation de certains parents vis-à-vis des désirs alimentaires de leurs enfants ;
    • L’absence de conseils nutritionnels spécifiques pour les femmes enceintes, et pour le sevrage des enfants.

    Avant l’existence de la « carte Vitale », les médecins donnaient une « feuille de maladie » à leurs patients afin qu’ils puissent se faire rembourser leurs prescriptions. Je déplorais, déjà, qu’ils ne leurs donnent pas également une « feuille de santé » !

    Nous en sommes toujours là, et la « médecine de la santé » reste une utopie inaccessible parce que, pour le praticien, elle prend trop de temps, demande trop de connaissances et n’est pas justement rémunérée.

    La santé par la prévention ne fait pas vraiment partie de notre culture médicale, et la prévention nutritionnelle encore moins.

    La plupart des gens ne s’intéressent à leur régime que lorsqu’ils sentent qu’ils en ont ponctuellement besoin :
    • pour perdre du poids ;
    • parce qu’ils sont fatigués, manquent d’énergie ;
    • pour accompagner un traitement médicamenteux plus ou moins bien toléré ;
    • en cas de pathologie à priori induite par une mauvaise nutrition ou une trop grande sédentarité : augmentation des lipides sanguins, de la glycémie ou inflammations hépatiques liées à l’alcool, etc. … Ou quand leur thérapeute insiste pour qu’ils modifient leur façon de manger.

    Mais il est alors beaucoup trop tard pour parler de PRÉVENTION NUTRITIONNELLE !

    C’est souvent à la suite d’une consultation que vous découvrez que :
    • vous avez un poids trop élevé ou insuffisant ;
    • vous souffrez de fatigue chronique ;
    • vous dormez mal ;
    • vous êtes trop angoissé(e) ;
    • vous êtes déprimé(e) ;
    • vous avez une mauvaise tension artérielle ;
    • votre foie est trop gros ou trop gras ;
    • vous avez des douleurs anormales, etc. ;

    ou à la suite d’une analyse biologique que vous découvrez que :
    • vous avez trop de sucre dans le sang, donc vous risquez de devenir diabétique ;
    • vous avez trop de graisses dans le sang, ce qui représente un risque cardiovasculaire ;
    • vous avez trop d’urée, d’acide urique, et donc vos reins fonctionnent mal ;
    • vous avez des carences en vitamine D, en fer, etc. ;
    • votre thyroïde sécrète trop ou pas assez d’hormones ;
    • vous souffrez d’inflammation chronique ;
    • vos analyses hépatiques (transaminases, gamma-GT) ne sont pas normales ;
    • vous manquez de telle ou telle hormone, etc.

    Malheureusement, les conseils de votre praticien ne proposent souvent qu’une réponse « minimaliste » :
    • Vous avez trop de cholestérol ? Prenez un médicament anticholestérol et tout rentrera dans l’ordre ;
    • Vous avez trop de sucre ? Mangez moins de sucre et prenez un antidiabétique (même naturel) ;
    • Vous avez trop d’acide urique ? Prenez un médicament inhibant sa synthèse ;
    • Vous avez trop de tension ? Prenez un anti-hypertenseur (même naturel), etc.

      La nutrition préventive arrive donc trop tard !
À ces réponses, les deux co-auteurs précités réagissent :
    «Jusqu’à aujourd’hui, les recherches en nutrition préventive se sont principalement concentrées sur la prévention secondaire, qui vise à réduire la prévalence d’une maladie dans une population, et sur la prévention tertiaire, destinée à minimiser les conséquences de l’incapacité résultant de la maladie”.
    Autrement dit, les préceptes de la nutrition préventive sont généralement mis en œuvre dans la seconde moitié de la vie, lorsque les individus sont déjà à risque, voire affectés, par des problèmes de santé liés au vieillissement.

    Pour être efficace, une véritable prévention nutritionnelle primaire devrait au contraire être appliquée très tôt, au moins pendant la première moitié de la vie, idéalement en commençant par la mère, avant la conception et pendant les 1000 jours suivant la naissance de l’enfant.

    Cette approche se heurte cependant à une question scientifique sous-estimée : formuler des recommandations nutritionnelles efficaces implique de connaître les facteurs qui permettent à un individu de rester en bonne santé. Or, paradoxalement, l’état de « bonne santé » lui-même n’est pas bien caractérisé, et il reste beaucoup à faire dans ce domaine de recherche.
    D’un point de vue scientifique, plusieurs questions restent à explorer : qu’est-ce que l’état sain ? Quelles sont les caractéristiques métaboliques qui le caractérisent (avant que n’apparaissent les marqueurs des maladies) ? Comment ce profil métabolique sain évolue-t-il dans le temps ? »

    Pour « enfoncer le clou », je citerai les conclusions d’un article de Julien Hernandez, publié le 20 février 2020 sur le site « futura-sciences », à propos des bienfaits de l’alimentation méditerranéenne sur notre santé, par l’intermédiaire de son action sur notre microbiote :

    “On remarque à nouveau le potentiel préventif que possède l'alimentation sur notre état de santé. Un potentiel trop peu exploité, avec des consultations diététiques quasi-inexistantes dans le parcours médical de la population générale, non remboursées par la Sécurité sociale, connotées négativement par des idées préconçues anachroniques de restriction alimentaire, et enfin par la présence de brebis galeuses dont l'objectif est avant tout mercantile”.

    Quelle définition donner à la santé ?   ....

    La suite de cette "Lettre" est à lire sur le site du Docteur Dominique Rueff :

    comment-vivre-plus-longtemps-en-bonne-sante-avec-une-vraie-prevention-nutritionnelle



Autre "Lettre" du Dr Rueff :

D’où vient la médecine orthomoléculaire ?

    "Commençons par une petite anecdote" : lorsque je me suis installé en région PACA, au début des années 90, j’étais le président d’une association, l’ADMO (Association pour le développement de la médecine orthomoléculaire). En effet, à la même époque j’avais rencontré le Professeur Linus Pauling à Palo Alto, en Californie, le « père » de la médecine orthomoléculaire, et il m’avait demandé d’être le « parrain » de cette approche médicale en France.

    Cela a fortement déplu à l’Ordre des médecins de la région PACA, qui me convoqua pour « apologie de charlatanisme ». Le problème fut vite réglé et je changeais le titre de l’Association qui devint ADNO, Association pour le développement de la nutrition orthomoléculaire, et échappais ainsi au domaine de compétence de l’Ordre.

    Comment peut-on définir ce concept de nutrition (ou médecine) orthomoléculaire ?

    C’est Linus Pauling lui-même qui en esquissa les bases en publiant, en 1968, un ouvrage : Psychiatrie Orthomoléculaire, dans lequel il démontrait que des doses très largement supérieures aux doses physiologiques en vitamine C pouvaient guérir ou améliorer des troubles psychiatriques proches de la schizophrénie. Par la suite, il fonda avec le psychiatre Abram Hoffer, la Société internationale de Médecine orthomoléculaire.

    L’approche orthomoléculaire consiste donc à déterminer pour un individu donné, dans une situation donnée, quel peut être l’apport optimum en nutriments (vitamines, minéraux, acides gras, antioxydants végétaux) pour lui permettre d’avoir un maximum de chances de guérir et de retrouver la santé.

    Je vous en ai déjà largement parlé à travers mes lettres sur l’immunité et la protection contre les infections virales, et d’ailleurs, à ce sujet, les recommandations de la Société Internationale de Médecine Orthomoléculaire me confortent pleinement.

    Nous sommes là dans la réflexion probablement la plus complexe en matière de santé : comment déterminer cet apport optimum en nutriments ? Puisque Pauling lui-même, à la fin de sa vie, disait qu’il n’y était jamais vraiment arrivé.

    Eh bien c’est ce que j’ai essayé de trouver pendant plus de quarante années de pratique médicale, et je ne peux que confirmer que Pauling avait bien raison, car :

    ► Les fameux AQR ne sont que des seuils minimalistes nous permettant (en principe) de ne pas déclencher des maladies en relation avec des déficiences nutritionnelles ; il ne peut donc y avoir de recettes toutes faites pour tout le monde ; l’apport ne peut qu’être défini à un instant donné pour un individu donné ; les moyens pour déterminer cet apport ne peuvent venir que d’une consultation approfondie et orientée vers cette recherche auprès d’un spécialiste.

    Quelles sont alors les bases de cette consultation ?

    L’interrogation de la personne sur toutes ses conditions de vie depuis sa naissance, même in utero et même celles de ses parents. On a découvert, par exemple, que les enfants de parents fumeurs (indépendamment d’une exposition précoce au tabac) auraient des besoins supérieurs en vitamine C.

    L’examen approfondi des organes qui peuvent être affectés par un déficit (même léger) en nutriments et micronutriments, en commençant par la peau, les ongles, les cheveux et en continuant par différentes fonctions physiologiques, comme la fonction cardiaque, pulmonaire, hépatique ou rénale.

    Enfin, pour confirmer les hypothèses tirées de l’interrogatoire et de l’examen clinique, on propose différents bilans nutritionnels. J’en reparlerai plus loin, mais disons d’emblée que le prix de ces bilans (non remboursés pour la plupart) en limite, malheureusement, la prescription. Il existe encore une autre limite : c’est celle du temps et de l’énergie que le thérapeute doit consacrer à ce type de consultation. Et le temps, c’est de l’argent, comme nous le savons tous…

    Une alimentation équilibrée et variée peut-elle suffire à couvrir nos besoins en vitamine C ? Je vais répondre grossièrement : oui, si vous êtes en bonne santé, ne fumez ou ne buvez pas à l’excès, ne vivez pas dans un milieu trop pollué, ne prenez pas de pilule anticonceptionnelle, d’aspirine ou d’autres médicaments interférant avec l’absorption de la vitamine C, et n’êtes pas porteur d’une maladie du tube digestif comme la maladie de Crohn ou une hyperperméabilité intestinale (plus courante) qui modifient considérablement vos capacités d’absorption de la vitamine C.

    Mais comme je vous l’ai expliqué plus haut, ce n’est pas si simple.

    La suite sur la-vitamine-c-et-ses-allies-pour-une-super-sante

    Docteur Dominique Rueff


    ► Mais pour moi (Christian Recking) il est une façon beaucoup plus simple et beaucoup plus sûre d’obtenir ces informations concernant les carences, avec beaucoup de précisions, "à un instant donné pour un individu donné" - et je rajouterai : "en fonction de son état de santé du moment" : et c'est
    la radiesthésie médicale.


    yin/yang



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